Sponsor en Thaïlande : amour, business… ou illusion ?

✅ Article remis à jour le 17 juillet 2025, pour que tu aies toujours les infos fraîches !

Je n’ai jamais été personnellement concerné par une histoire de sponsoring en Thaïlande.

Mais après plusieurs années sur place, à écouter des récits en soirée, lire les forums, observer les dynamiques dans les bars ou sur les applis… j’ai vite compris que ce sujet est aussi courant que tabou.

Le mot “sponsor” revient souvent, toujours un peu à demi-mot.

Il concerne généralement des hommes (souvent étrangers) qui envoient de l’argent à une femme thaïe.

Par amour ? Par solitude ? Par naïveté ? C’est parfois un peu de tout ça.

Et dans certains cas, c’est aussi une vraie arnaque.

Alors, j’ai voulu creuser. Parce que ce n’est ni noir ni blanc. Parce que certaines femmes sont sincères, d’autres stratèges.

Parce que les étrangers, eux aussi, projettent souvent beaucoup… et tombent de haut.

Voici donc ce que j’ai découvert, entre accords tacites, relations déséquilibrées et vraies histoires d’amour.

Bienvenue dans les coulisses du sponsoring en Thaïlande.

🇹🇭 Le sponsoring : une réalité ancrée dans la culture locale

En Thaïlande, ce type de relation n’est ni nouveau ni marginal.

Il s’inscrit dans une logique culturelle où l’homme prend soin de sa partenaire, parfois de sa famille entière.

Ce qui change ici, c’est le déséquilibre économique et culturel entre les deux parties, surtout quand l’un est européen, l’autre thaïlandaise.

Le “deal affectif” peut prendre plusieurs formes :

• 💸 Virement mensuel (15 000 à plus de 50 000 bahts)
  
  
• 🏡 Paiement du loyer, des frais scolaires ou médicaux
  
  
• 🛵 Achat de moto, bijoux ou téléphone
  
  
• 🛂 Soutien financier en échange d’exclusivité ou d’arrêt d’un job jugé mal vu (comme les bars)

Ce n’est pas un contrat officiel, mais un accord tacite… avec tout ce que ça implique de zones grises et d’interprétations.

👩 Qui sont les femmes concernées ?

Ce sont souvent :

• des femmes venues d’Isan (nord-est rural, peu d’opportunités)
  
  
• des mères célibataires très jeunes
  
  
• des ex-employées de bars ou de salons de massage
  
  
• parfois même des femmes diplômées qui cherchent stabilité financière

Important : elles ne sont pas toutes manipulatrices.

Certaines ont de vrais sentiments.

D’autres vivent dans des réalités économiques qui les poussent à chercher un soutien.

“S’occuper de ses parents est souvent une nécessité ici. Si le sponsor aide toute la famille, c’est presque un acte vertueux.”

💑 Comment ces relations se forment-elles ?

Les chemins sont variés, mais j’ai observé quelques constantes :

Dans les bars et lieux de divertissement

C’est un classique.

Beaucoup de ces rencontres se font dans les bars, les gogos bars ou les salons de massage.

Les femmes y travaillent souvent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

Via les applications de rencontre

Si tu es à l’étranger, ce sera souvent sur Thai Friendly.

Si tu es sur place, des apps comme Bumble ou Tinder sont très utilisées.

J’ai des amis qui ont testé, et les demandes de soutien financier arrivent parfois très vite.

Par l’intermédiaire d’un ami

Ça peut paraître surprenant, mais ça arrive !

Ton ami, déjà en couple avec une Thaïlandaise, ramène sa copine, qui elle-même vient avec une amie célibataire.

Et voilà, la connexion se fait.

Avec le temps, des sentiments peuvent s’installer, et la relation de “sponsor” peut commencer.

🎭 Les 4 types de sponsors (et leurs risques)

🤷‍♂️ Le sponsor naïf

Il pense avoir trouvé l’amour. Il est rentré en France, elle lui écrit tous les jours, il envoie de l’argent chaque mois.

Ce qu’il ne sait pas ? Il est le numéro 3 d’une file de 5.

Témoignage vu sur le forum Kohtaozone : Stéphane a envoyé 63 000 bahts pour “aider au visa”.

10 jours plus tard, silence radio. Classique.

🧠 Le sponsor lucide

Il sait qu’il paie pour qu’elle arrête de bosser au bar.

Il connaît les règles, il accepte.

Parfois, c’est même lui qui propose le deal.

👴 Le sponsor retraité sur place

Il a 65 ans, elle en a 25.

Il paie tout, elle reste à ses côtés.

Il est conscient que ce n’est pas une histoire d’amour, mais il préfère ça à la solitude.

Parfois, c’est une vraie relation d’entraide.

📉 Le sponsor ruiné

Celui qui a tout vendu pour venir ici, pensant vivre une vie de rêve.

Et qui finit seul, sans visa, sans cash, sans repères.

Malheureusement, ce profil est de plus en plus courant.

⚠️ Les arnaques les plus courantes

Certaines de ces arnaques flirtent clairement avec ce qu’on retrouve dans le milieu de la prostitution.

Pas celle fantasmée par les clichés, mais la vraie, que j’ai déconstruite ici : Prostitution en Thaïlande : au-delà des clichés.

• La “petite amie” à plusieurs sponsors : c’est la plus classique des arnaques, surtout avec les jolies filles de bar, les plus malines et manipulatrices.
  Tu penses être le seul, mais elle en a au moins trois autres !
  Elle jongle avec les appels vidéo, les séjours, et personne n’est au courant. J’ai vu des gars tomber de haut en découvrant ça.
  
  
• Les fausses urgences et les drames inventés : la grand-mère qui meurt pour la troisième fois, la maladie incurable qui nécessite une opération coûteuse, la grossesse surprise avant ton départ…
  La créativité est parfois sans limites pour soutirer de l’argent.
  Elle aura même des photos d’enterrement ou de tests de grossesse positifs pour te convaincre. Mon conseil : si ça te paraît trop beau pour être vrai ou trop dramatique, c’est probablement le cas. Vérifie toujours, et ne te précipite jamais.
  
  
• Les “love romance scams : ça, c’est le niveau supérieur, souvent mené par des brouteurs depuis l’Afrique.
  Le principe : tu envoies de l’argent pour entretenir une relation qui restera virtuelle.
  Tu ne la rencontreras jamais, soit parce qu’elle a déjà une vie sur place, soit parce que derrière le profil de rêve se cache un escroc professionnel.
  On a tous vu l’arnaque du “faux Brad Pitt“, non ? C’est le même principe.
  
  
• L’investissement “business” : un autre piège courant, mentionné sur les forums : la fille te demande d’ouvrir un commerce avec elle.
  Ça peut se préparer pendant des mois et au final, tu te retrouves plumé.
  Évite absolument d’investir dans un bien immobilier ou un commerce avec une fille rencontrée dans un bar.

@joeyinphuket Buffalo sick in the hospital 🇹🇭 . . . . . #thailand #buffalo #sick #hospital #money #reality #story #takecare #Love ♬ original sound – PHUKET TRAVEL 🇹🇭

🧠 Ce qu’il faut comprendre (vraiment)

Ce phénomène ne vient pas de nulle part. Il est ancré dans :

• Les inégalités régionales (campagne vs ville)
  
  
• La perception de l’étranger comme riche (même avec un SMIC européen)
  
  
• L’importance de la famille (aider ses proches, c’est une mission de vie)
  
  
• Les différences de beauté (certaines femmes jugées “hors standard” en Thaïlande sont vues comme très attirantes par nous Européens)

Et surtout : ici, être entretenue n’est pas mal vu. C’est même parfois valorisé.

🚩 Comment éviter les arnaques ?

Red Flags à Repérer

• Demande d’argent dans les 2 premières semaines
  
  
• Histoires dramatiques répétées (maladie, décès, etc.)
  
  
• Refuse de te présenter sa famille/ses amis
  
  
• Évite les appels vidéo ou trouve toujours des excuses
  
  
• Ses réseaux sociaux sont vides ou récents

Mes Conseils Pratiques

• Prends ton temps : une vraie relation se construit sur plusieurs mois
  
  
• Rendre visite à sa famille : si elle refuse, c’est suspect
  
  
• Commence petit : aide ponctuelle, pas salaire mensuel immédiat
  
  
• Apprends le thaï : pour comprendre les conversations autour de toi
  
  
• Fais-toi accompagner : un ami thaïlandais peut t’aider à décrypter

🤔 Conclusion : est-ce que c’est mal d’être sponsor ?

Le sponsoring en Thaïlande, c’est un reflet brut de la réalité sociale, économique et affective du pays. Il y a des abus, des arnaques, mais aussi des histoires sincères.

Le cœur du sujet, ce n’est pas le sponsoring en soi. C’est ce qu’on en fait.

Est-ce une relation équilibrée, fondée sur le respect mutuel ?

Ou bien une dépendance financière masquée par des mots doux ?

Tu peux aimer sincèrement une femme thaïe et vouloir l’aider, bien sûr.

Mais il faut rester lucide, poser des limites claires, et notamment, comprendre les codes culturels locaux.

Avec un regard honnête et une communication saine, ce genre de relation peut exister sans se perdre.

Et parfois, oui, ça peut même aboutir à quelque chose de vrai.

Et toi ? Tu as déjà connu quelqu’un dans cette situation ? Tu peux me raconter ton expérience en commentaire ou m’écrire en privé.

FAQ

Est-ce légal d’être sponsor en Thaïlande ?

Oui, c’est légal. C’est un arrangement privé entre adultes consentants.

Combien un sponsor paie généralement pour soutenir sa copine thaïe ?

Il faut habituellement compter entre 15 000 à plus de 50 000 bahts par mois.
Il n’est pas rare que le sponsor y ajoute quelques extras fréquents : tels que l’achat d’un nouveau téléphone, scooter, bijoux…

Peut-on construire une vraie relation ?

Oui, j’ai vu des couples heureux. Ça demande du temps et de la transparence.

Sponsor vs Sugar Daddy : est-ce la même chose ?

En résumé, le sponsor est vu comme un mari de substitution, là où le sugar daddy est plutôt un partenaire temporaire dans une relation codifiée.